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Mais qu'est-ce qu'ils ont tous les gens ici ? Sont pas normaux. Ils donnent, donnent d'eux-mêmes, de leur temps, de leur repas, de leur maison, le mieux qu'ils ont… L'hospitalité arabe à son comble. Faudrait vraiment être névrosé grave pour pas aimer. On s'y sent bien avec comme une impression d'être amoureux. On pouvait pas s'imaginer que ça existait... On est tranquille. Et bien tout ça, c'est déjà pas si mal ! Mais c'est pas tout. 15 jours de balade en attendant notre visa iranien pour se rendre compte que c'est superbe: routes variées, collines boisées du Krack des chevaliers, côte méditerranéenne sous les oranges... On se régale. Et puis entre Alep et Damas mon cœur chavire. Un charme instantané, des souks à la Tintin, des gueules superbes, la mosquée des Omeyades, une certaine idée que l'on se faisait de l'Orient... Chouette ! On l'a notre visa iranien. On déballe alors la carte pour regarder toujours plus à l'est. Magie du désert en hiver. Nuages lourds et violets sur le sable doré, ciel en feu quand le chant du muezzin annonce la nuit... On dort pas loin des bédouins sous les étoiles. Et puis au loin, Palmyre comme une île sombre dans la mer de sable... Luxe des jardins, thés et dattes sucrées à l'ombre d'un palmier, charme envoûtant de l'ancienne cité de Zénobie. La Syrie on en parlerait encore et encore. Dernier thé avec des douaniers souriants et marrants, et on bascule en Turquie ou plutôt au Kurdistan, un petit pincement dans le cœur.

 
 
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